Prévention et dépistage du Papillomavirus

Les pharmaciens peuvent désormais prescrire et administrer certains vaccins, dont le Gardasil 9 ! Consultez les modalités ici

Décret n° 2023-736 du 8 août 2023

Chaque pharmacien doit déclarer son activité de prescription et/ou d’administration de vaccins auprès du Conseil de l’Ordre compétent selon son activité. La déclaration s’effectue à l’aide du formulaire précisant l’activité (administration et/ou prescription), ainsi que la ou les formations suivies, que le pharmacien retourne ensuite accompagné des attestations de formation requises, par mail aux adresses indiquées ci-dessous :

Lieu d’exercice Conseil de l’Ordre compétent Adresse mail
OFFICINE CROP Provence-Alpes-Côte d’Azur-Corse vaccination-crop-pc@ordre.pharmacien.fr

PUI

Conseil Central de la Section H vaccination-cch@ordre.pharmacien.fr 
LABORATOIRE DE
BIOLOGIE MEDICALE
Conseil Central de la Section G vaccination-ccg@ordre.pharmacien.fr

Plus d’informations sur le site de l’Ordre

 

Outils :

Fiche de bon usage Vaccin GARDASIL 9® Seringue pré remplie 0,5ml (ARS PACA / OMéDIT PACA-Corse, août 2023)

Vaccination contre les virus HPV : informations sur les effets indésirables (ANSM, novembre 2023)

Dossier de presse : Vaccination contre les HPV (INCa, septembre 2023)

Fiche réflexe : Vaccination des adolescents et des adolescentes au collège contre les HPV (Ministère de la santé et de la prévention, novembre 2023)

Aide pour les non professionnels de santé : Reconnaître les principaux signes de syncope et de choc anaphylactique (Ministère de la santé et de la prévention, novembre 2023)

Testez vos connaissances :

– sur le rattrapage vaccinal (hors COVID) : testez vos connaissances avec la famille Jenner.

– sur les infections HPV (test à destination des officinaux)

Prévention

Filles et garçons, tous concernés !

Si les cancers HPV concernent en majorité les femmes, plus d’un quart touche les hommes. C’est pourquoi, en France, la vaccination a été étendue aux garçons en 2021.

En effet, chez les hommes, les HPV causent des verrues génitales, des cancers du pénis, de l’anus et de la sphère ORL. Or, la vaccination permet de prévenir la majorité des cancers liés à HPV chez l’homme. De plus, la vaccination des filles et des garçons permet de limiter la circulation des HPV et pourrait à terme mener à l’éradication des HPV. Dans les pays comme l’Australie ou la Suède où le taux de vaccination atteint 80 %, le nombre de lésions précancéreuses a chuté de façon spectaculaire.

Quand faire vacciner votre enfant ?

La vaccination contre les HPV est un moyen de prévention. Par définition, la prévention est efficace si elle est faite avant que le risque arrive. Si la vaccination des jeunes est réalisée avant le début de leur vie sexuelle, la protection apportée par le vaccin est proche de 100 %. Faire vacciner son enfant dès 11 ans c’est donc garantir une plus grande efficacité du vaccin. Et mieux le protéger d’un risque de futur cancer.

Entre 11 et 14 ans : seules deux doses sont nécessaires ;

Entre 15 et 19 ans (rattrapage) : trois doses sont nécessaires.

Aucun rappel n’est nécessaire après les 2 ou 3 injections.

La vaccination est possible chez votre médecin, sage-femme ou chez votre pharmacien ou infirmier (sur prescription médicale) ainsi que dans les centres de vaccination.

5 bonnes raisons de se faire vacciner contre l’HPV :

Un vaccin efficace

La vaccination protège contre la majorité des virus HPV responsables du cancer du col de l’utérus, de l’anus, de la vulve et du vagin. Le vaccin protège également de l’apparition de verrues anogénitales.

Un vaccin nécessaire

Chez les filles et les garçons entre 11 et 14 ans, avec un rattrapage possible jusqu’à 19 ans.

Un vaccin simple

Il n’y a pas besoin de rappel, 2 ou 3 injections suffisent en fonction de l’âge.

Un vaccin sans danger

Les réactions sont peu fréquentes et bénignes.

Un vaccin remboursé

Le vaccin contre l’infection à papillomavirus humain (HPV) fait partie des vaccins pris en charge par l’Assurance Maladie : remboursé à 65 % sur prescription médicale. Les organismes complémentaires interviennent habituellement pour compléter le remboursement.

           Gratuit pour les bénéficiaires de la Complémentaire Santé Solidaire

Gratuit dans certains centres de vaccination.

Dépistage

Le dépistage consiste à tester toutes les femmes présentant un risque de cancer du col utérin, dont la plupart ne présenteront aucun symptôme. Il vise à déceler des modifications précancéreuses qui, si elles ne sont pas traitées, risquent de dégénérer en cancer. Le cancer du col de l’utérus est le 12e cancer par ordre de fréquence chez la femme. Même s’il n’est pas le plus fréquent des cancers féminins, il a la particularité d’être agressif et de toucher plutôt la femme jeune. Ce cancer peut être dépisté tôt et surtout, être traité tôt sans séquelles. Il est dans la très grande majorité des cas, dû à une infection persistante par un papillomavirus humain (HPV), un virus qui se transmet par voie sexuelle. Lorsque le HPV s’installe au niveau du col de l’utérus, il provoque des lésions précancéreuses qui, dans de rares cas après dix à quinze ans d’évolution, peuvent devenir cancéreuses.

Qui est concerné et quand se faire dépister ?

Le dépistage concerne toutes les femmes à partir de 25 ans, vaccinées ou non.

 – Femmes entre 25 et 29 ans : le test de dépistage est réalisé par examen cytologique tous les 3 ans, après deux premiers tests réalisés à 1 an d’intervalle et dont les résultats sont normaux.

 – Femmes de 30 ans à 65 ans : le test HPV-HR remplace l’examen cytologique. Le test HPV-HR est réalisé 3 ans après le dernier examen cytologique dont le résultat est normal. Un nouveau test est refait tous les 5 ans, jusqu’à l’âge de 65 ans, dès lors que le résultat du test est négatif.

 

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